cours de philosophie sur le désir

De l’autre, un désir de s’allonger le soir venu : un désir de repos, voire de repos éternel ; un désir de calme, de sérénité, de béatitude . publié le

Toutes les passions ont un temps où elles ne sont que néfastes, où elles avilissent leurs victimes avec la lourdeur de la bêtise, – et une époque tardive, beaucoup plus tardive où elles se marient à l’esprit, où elles se « spiritualisent ». Quel est le dénominateur commun de cette liste hétéroclite qui pourrait être allongée à l’infini ? flomel2208 Il y aurait donc deux tendances fondamentales : un désir vertical et un désir horizontal.

C’est-à-dire que le désir ne vise pas un objet réel externe mais une sorte d’hallucination interne, une trace mnésique laissée dans le psychisme par une satisfaction originaire.

De fait, il est bien difficile de délimiter précisément désir et besoin. C’est la thèse de René Girard : le désir est triangulaire. Le désir est une sorte de boussole qui indique simultanément le nord et le sud, ce qui est à poursuivre et ce qui est à fuir. De même, quand tu embrasses un être humain, dis-toi : C’est un être humain que j’embrasse. Une réflexionsur le désir se présente d’emblée comme une réflexion sur sa profonde ambiguïtéqui est aussi celle de l’homme en son essence. Au contraire le citoyen toujours actif sue, s’agite, se tourmente sans cesse pour chercher des occupations toujours plus laborieuses : il travaille jusqu’à la mort, il y court même pour se mettre en état de service, on renonce à la vie pour acquérir l’immortalité. Une fois que nous avons fait la distinction entre ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas, nous pouvons tâcher de modifier nos désirs : il faut supprimer tous nos désirs qui portent sur le destin (ce qui ne dépend pas de nous) afin de se rendre indépendant de la fortune. Mais il ne va pas sans difficulté.

Selon la théorie darwinienne de l’évolution, par le jeu simultané du hasard (mutations génétiques aléatoires) et de la nécessité (sélection naturelle : décès des êtres non viables), seuls les individus les mieux adaptés à leur milieu survivent ( Cette dimension mimétique du désir et des goûts sera à retenir dans l’analyse de l’art au point de vue sociologique. Ainsi conçu, le désir est la source de toutes les émotions (ou passions, sentiments, affections, affects). simple poinçon ?

RMdusang

[…] La lutte pour la vie n’est qu’une exception, une restriction momentanée de la volonté de vivre ; la grande et la petite lutte tournent partout autour de la prépondérance, de la croissance, du développement et de la puissance, conformément à la volonté de puissance qui est précisément volonté de vie. Le désir est l’ « essence de l’homme » selon la plupart des philosophes.

Dans ce cadre, la croyance en l’individu et la promesse de la participation éternelle à l’être absolu pouvaient être conciliées par le christianisme. Souviens-toi donc de ceci : si tu crois soumis à ta volonté ce qui est, par nature, esclave d’autrui, si tu crois que dépende de toi ce qui dépend d’un autre, tu te sentiras entravé, tu gémiras, tu auras l’âme inquiète, tu t’en prendras aux dieux et aux hommes. Sujet de baccalauréat STG D’abord, il est toujours pauvre, et il s’en faut de beaucoup qu’il soit délicat et beau, comme le croient la plupart des gens. C’est là l’ambivalence fondamentale du désir. Comment expliquer cela ?