« Vocation » suppose qu’il y ai « un appel », comme à l’origine le mot s’appliquait au domaine religieux, « l’appel de Dieu ». Les infirmières étaient inquiètes. Mais l’hôpital Sainte-Justine continuait à être géré comme « une oeuvre de charité », rétribuant ses infirmières moins de 70 $ par mois. Sylvie Dubois est nommée doyenne de la Faculté des sciences infirmières Etienne Plamondon Emond 28 octobre 2013. Elles se disaient que s’il arrivait un malheur, elles allaient être blâmées », soutient Madeleine Morgan.« Les progrès médicaux étaient très accélérés à cette époque, ajoute Lucie Dagenais, ex-conseillère syndicale pour la Confédération des syndicats nationaux (CSN), qui hérite de ce dossier un mois après son entrée en fonction. Aujourd’hui l’infirmière est une professionnelle, … Photo: Source Confédération de syndicats nationaux Une assemblée lors de la grève de 1963 . C’est sans doute pour ça que toutes les femmes ne deviennent pas soit des saintes, soit infirmières Il faut admettre que l’on ne va pas se lancer dans cette voie (ou que l’on ira pas loin dedans) si on a pas une certaineFinalement, plutôt que « vocation » je parlerai plutôt de passion. Incursion dans la profession d'infirmière à travers des archives des années 1960 et 1970. Les étudiantes, en apprentissage à l’hôpital, sont formées en catastrophe pour prendre le relais.Aucun fonds de grève n’est disponible pour les grévistes dans les premières semaines du conflit. alors c'est euh ces jeunes filles là souvent euh finissaient leur formation avec euh les religieuses étaient appelés à travailler parfois même bénévolement. Quand cette condition sine qua non fut soumise à l’assemblée générale, les infirmières « étaient enragées d’être restées un mois dehors et de se faire dire de rentrer avec rien », dit Mme Morgan. Et puis jeter une année à la poubelle, à mon âge, non merci.
Malgré cette évolution, les soins infirmiers sont largement vus comme une composante féminine et une vocation. « C’était la révolte, confirme Lucie Dagenais. Problème: je ne pouvais pas m’inscrire pour la rentrée prochaine. Mais le soir du 24 octobre, elles réussissent à obtenir l’appui d’une partie de l’opinion publique lors d’une spectaculaire marche aux flambeaux autour de l’hôpital.Début novembre, Justine Lacoste-Beaubien, fondatrice et présidente du conseil d’administration de l’hôpital Sainte-Justine, s’impatiente et demande à Jean Marchand, président de la CSN, de les faire sortir de l’impasse. Les deux tournures sont correctes, mais il y a une nuance sémantique que souligne bien le TLFi : – Avoir vocation de … : Inclination, penchant impérieux qu’un individu ressent pour une profession, une activité ou un genre de vie. ... ayant opté pour la campagne pour exercer leur profession. Ville ou campagne, un choix de vie pour une même vocation Il est donc important de reconnaître les influences réciproques des deux groupes confessionnels dans la professionnalisation du métier d’infirmière, a souligné Yolande Cohen.Malgré cette évolution, les soins infirmiers sont largement vus comme une composante féminine et une vocation. Donc je cherche encore autre chose. J’ai donc cherché autre chose. Trois doctorats honorifiques décernés aux plus récentes collations des grades À l'hôpital, en entreprise ou en libéral, toutes les formules offrent d'excellents débouchés professionnels. Jusqu'à la fin du 19ème siècle soigner c’est un art, une vocation pratiquée par les religieuses. Photo: Source Confédération de syndicats nationaux Une assemblée lors de la grève de 1963 . « Ç’a changé quelque chose par rapport à l’esprit de soumission des infirmières vis-à-vis des religieuses, mais aussi par rapport au médecin », conclut Mme Dagenais, cinquante ans plus tard. Au cœur des discussions féministes, le métier oppose différentes façons d’interpréter l’accès des femmes aux professions, à l’éducation, au travail et donc au pouvoir», a-t-elle conclu.Pour souligner son important travail de documentation de la profession infirmière, la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal a invité la récipiendaire d’un doctorat honorifique de l’UdeM Yolande Cohen à faire un retour sur ses travaux. Encore aujourd’hui, la profession infirmière reste à 87 % féminine. Alors c'est un don de soi à cette époque-là. (après tout, c’est mon blog :P)Vous comprendrez donc que le métier d’infirmière s’est vite imposé à moi! Temps pis parce qu’il y a les stages, que ça ne va pas être 4 années de « pures » études comme avant, temps pis parce que je vais apprendre un métier, et que je serai sûre de ne pas connaître le chômage. Puis, tout à coup, je me retrouvais avec le fardeau de la grève sur la tête. Merci pour ton écrit cela m a beaucoup aidé car je suis en train de préparer le concours ifsi ds le cadre d une reconversion .Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:Entre ton adresse email pour suivre ce blog être prévenu quand un nouvel article est publié!Erreurs médicales: 1700 patients meurent chaque année en Suisse Je me suis mise à pleurer », raconte-t-elle.À l’époque, la loi sur l’assurance hospitalisation vient d’entrer en vigueur (1961). « Quelques mois avant, j’étais antisyndicale. La profession d’infirmier. « Chaque fois qu’on se rencontrait en assemblée générale, [les infirmières] remettaient tout en doute, parce que leurs parents aussi les critiquaient », explique Mme Morgan.