1) L'homme est aussi un être vivant, naturel et il est donc aussi, en tant qu'être naturel pris dans cette relation immédiate à la nature. La notion de conscience renvoie à deux grandes significations. Jamais je ne parviens à me "percevoir moi-même" comme une unité distincte ainsi que le pensait Descartes. Lorsqu'il commence à dire Je, une lumière nouvelle semble en quelque sorte l'éclairer ; dès ce moment il ne retombe plus dans sa première manière de s'exprimer. Quatre jours de retrait à l’écoute de soi, de la Terre et de ce que TU peux choisir dans TA vie, ça te tente?Es-tu prête à TE choisir? Les émotions agréables nous disent qu’on a un ou plusieurs besoins de comblés, les émotions désagréables nous disent qu’on a un ou plusieurs besoins de pas comblés.Toutes les émotions ont donc leurs places, ce sont les portes vers nos besoins. L’humilité m’apporte la paix et la sérénité, elle me permet d’arrêter de me battre avec ce que je suis.L’humilité, c’est être conscient de ma dimension humaine, faillible et imparfaite avec mes limites, mon rythme et mes difficultés. Je suis très reconnaissant de sa gentillesse, de sa présence, de sa vulnérabilité et de sa capacité à suivre l’énergie et à poser ses questions qui nous ont emportées dans d’autres réalités!
Est-ce que je suis hyper exigeant envers moi-même? Si j'examine ce qui se passe au plus profond de moi, nous dit D. Hume, je ne saisis que des impressions particulières. Sans cette conscience de soi, impossible de prendre soin de soi de façon adéquate. L'homme est toujours une fin en soi.
Ce premier sens indique une représentation, même particulièrement simplifiée, du monde et des réactions comparé à ce dernier. Quelle peut être sa réalité, son statut, si ce n'est pas celui d'une chose du monde ? A titre d'exemple, des chercheurs sous la direction d'Alfredo Pena-Vega et de Nicole Lapierre ont étudié l'émergence d'une conscience européenne chez des jeunes vivant en Poitou-Charente. Le conflit des consciences prendra la forme d'une lutte à mort. C’est la route la plus sûre vers l’insatisfaction.Tout le monde se défend et on a tous des défensives «préférées», certain on plus tendance à banaliser, d’autre à fuir et d’autre à se victimiser, mais on les utilise toutes à un moment ou à un autre.Peu importe la défensive qu’on utilise, il faut savoir que ce n’est pas mal, ni condamnable d’être défensif, ce qu’il faut savoir c’est que la défensive nous éloigne de la satisfaction de nos besoins et nous maintient dans l’insatisfaction.Pour en revenir à la question de Nancy, est-ce que je suis malhonnête si je ne suis pas conscient que je suis en train de me mentir? Pour prendre soin de soi, il faut être conscient de nos besoins, de nos manques, de nos limites, de nos peurs et c’est par l’écoute de notre monde émotionnel que l’on peut y arriver.C’est donc de ça que je vais vous parler aujourd’hui, de notre monde émotionnel, de nos défensives et de l’humilité que ça prend pour avoir une bonne conscience de soi et être apte à mieux prendre soin de soi. Ce qui est insatisfaisant, ce n’est pas tant d’être exigeant envers soi, mais l’endroit d’où je pars pour l’être. Les questions de savoir ce qui caractérise la conscience, quelles sont ses fonctions et quels rapports elle entretient avec elle-même ne préjugent pas obligatoirement du statut ontologique qu'il est envisageable de lui donner. Mais - et c'est ce qui est important car c'est là que réside la différence - 2) il est aussi capable de prendre du recul vis-à-vis de cette nature, de sortir de l'immédiateté de cette relation, pour se considérer en particulier, pour s'observer, dans sa relation à la nature.• La conscience de soi se constitue de deux façons, nous dit Hegel. De cette conscience-là, on résume aux enfants qu'elle nous sert à distinguer le bien du mal. Cours : M. Heidegger et la question de la technique qui est le centre d'adaptation à la réalité. Lorsqu’elle m’a à nouveau proposé de prendre avec elle un cours de Bars, j’ai dit oui, plus par curiosité mais sans en être convaincu. Jusque là, il parle de lui à la troisième personne (Charles veut manger, marcher, etc.) En effet, si l'homme est un sujet auteur de ses pensées et de ses actions, cela signifie qu'il n'est jamais un moyen ou un instrument que l'on peut utiliser pour réaliser autre chose, comme le sont les choses de la nature ou les objets. C'est par là qu'il devient une personne ; et grâce à l'unité de conscience qui persiste à travers tous les changements auxquels il est sujet, il est une seule et même personne. Cela n'empêche pas que cette façon de penser ou d'organiser nos pensées en les rapportant à soi, caractérise l'homme et le distingue des autres espèces.Une chose qui élève infiniment l'homme au-dessus de toutes les autres créatures qui vivent sur la terre, c'est d'être capable d'avoir la notion de lui-même, du Je. Ce sujet fait l'objet des travaux de Daniel Dennett, Antonio Damasio et Jean-Pierre Changeux, mais aussi des Le modèle du spectateur cartésien est remis en cause car, comme le fait remarquer Daniel Dennett, on ne peut Il semble que ces questions soient à mettre en rapport avec le cogito de Descartes, remis dans son contexte, et avec la notion de représentation du monde. On dira que l'on \"est bien conscient que...\" lorsque l'on veut signifier que l'on connaît les risques ou les conséquences de ce que l'on fait. Ensemble, on peut ouvrir de grands espaces, inviter l’un et l’autre à des énergies et partir à la découverte de ce nouveau monde qui n’est plus nébuleux mais bien accessible. Je risque d’avoir beaucoup de difficulté à identifier mes besoins et à m’en occuper. J’ai de la difficulté à être sensible à moi, à comment j’ai beau y mettre des efforts, pour l’instant, je n’arrive pas à perdre du poids.Encore une fois, c’est une question de conscience de soi, j’ai besoin d’être conscient de ce que je vis et de savoir si je me défends, puis de m’ouvrir à cette réalité, de m’ouvrir à l’impuissance que je vis dans cette situation, de m’aimer et de m’accepter là. J’ai de la difficulté à m’aimer et à m’accepter dans mes échecs répétés à avec ma perte de poids. Une question qui s'en déduit - puisque toutes sont incomplètes - est «quel est le degré minimal de conscience de soi imaginable ?». Je ne fais jamais l'expérience de quelque chose qui serait le moi. Une conscience de soi qui s’élabore avec le temps. Dans ses premiers mois de vie, l’enfant croit être sa mère.